Machination est un mot qui fait peur.
Pourtant, nous sommes tous acteurs et spectateurs de machinations, plus communément appelées « stratégies ».
À toute machination comme à tout moteur, ses mécanismes et ses rouages. Déjouer une machination, ou comprendre le fonctionnement d’une machine, demande au préalable d’observer les éléments qui la composent et l’activent, et les processus qu’elle engendre.
L’exposition Machination(s) à la Galerie Eric Mouchet dévoile ce qui se cache derrière la fascination des jeunes artistes pour les machines et fait entrer le spectateur dans le jeu.
Machination(s) n’est pas là pour piéger, mais pour aider à appréhender les mécanismes de fonctionnement de la société. Machination(s) a pour objet de produire des outils de la pensée, propices au développement et à l’éveil du libre arbitre et de l’esprit critique.
Machination(s) confronte les points de vue et les médiums, privilégiant la transversalité entre les disciplines artistiques. Pendant un mois, la Galerie Eric Mouchet devient une agora, qui brouille les frontières entre espace privé et espace public. Artistes, auteurs, cinéastes, et musiciens sont invités à contribuer à une programmation nocturne répartie sur cinq soirées. La première, le samedi 10 septembre, est festive. Elle prolonge le vernissage et ouvre le bal avec une « line-up » de DJ-sets réalisée par Born And Die avec le label Club Late Music au Cariatides Bar au cœur de Paris.
C’est ensuite avec le souci de rappeler l’importance de la production et de la diffusion d’idées, que Machination(s) invite également le cinéma et la radio à occuper ponctuellement l’espace de l’exposition. S’invitent alors, les mardis, trois « soirées cinématographiques ». La première propose, le mardi 20 septembre, un ciné-concert en première partie suivi d’une sélection de films réalisés par les artistes exposés ; la seconde, le mardi 27 septembre, est consacrée aux recherches de Pierre Gaignard sur le rappeur Young Thug et la troisième, le mardi 4 octobre, se compose d’une sélection de « vidéos internet » créée avec la complicité de Robin Lopvet.
Parce que les artistes autant que les personnages politiques utilisent la musique et le cinéma, Machination(s) a aussi sa radio : Inter Stella, animée par Katarina Stella et Etaïnn Zwer au cours de la prochaine Nuit Blanche, le samedi 1er octobre.
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