Né à Germiston (Afrique du Sud) en mai 1968, il vit aujourd’hui à Bruxelles.
Kendell Geers développe une oeuvre polymorphe où les objets, les installations, les oeuvres vidéo récentes réutilisant des films existants, apparaissent indissociables de ses textes critiques ou de ses performances. L’une des premières a d’ailleurs consisté à changer sa date de naissance en « mai 68 ». L’année 1968 constitue en effet pour lui une date programmatique, parce que les étudiants engagèrent une révolution, que disparaîssait Marcel Duchamp et que venait juste d’être publié La société du spectacle de Guy Debord.
Kendell Geers se définit comme un terroriste dans le champ de l’art et revendique la nécessité de prendre position. Depuis près de 15 ans, il explore avec force l’effondrement des systèmes de croyance et des idéologies en utilisant tous les matériaux possibles : des images pornographiques, mais aussi des figures emblématiques de l’Histoire de l’art (telle que la Victoire de Samothrace) ou de l’Histoire des religions repeintes avec le motif Fuck, en passant par des installations faites de fils de fer barbelés ou de matraques. Il explore ainsi en permanence les limites sociales, pour les interpréter sous une forme artistique très personnelle. Avec un art conscient des choses du monde, Kendell Geers n’entend pas imposer ses vues personnelles mais placer le spectateur devant ses propres choix.
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EXPOSITIONS :
// The Plague Is Me. Une vie de détournements (15/10-17/12/2022)
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