Né à Germiston (Afrique du Sud) en mai 1968, il vit aujourd’hui à Bruxelles.
Kendell Geers développe une oeuvre polymorphe où les objets, les installations, les oeuvres vidéo récentes réutilisant des films existants, apparaissent indissociables de ses textes critiques ou de ses performances. L’une des premières a d’ailleurs consisté à changer sa date de naissance en « mai 68 ». L’année 1968 constitue en effet pour lui une date programmatique, parce que les étudiants engagèrent une révolution, que disparaîssait Marcel Duchamp et que venait juste d’être publié La société du spectacle de Guy Debord.
Kendell Geers se définit comme un terroriste dans le champ de l’art et revendique la nécessité de prendre position. Depuis près de 15 ans, il explore avec force l’effondrement des systèmes de croyance et des idéologies en utilisant tous les matériaux possibles : des images pornographiques, mais aussi des figures emblématiques de l’Histoire de l’art (telle que la Victoire de Samothrace) ou de l’Histoire des religions repeintes avec le motif Fuck, en passant par des installations faites de fils de fer barbelés ou de matraques. Il explore ainsi en permanence les limites sociales, pour les interpréter sous une forme artistique très personnelle. Avec un art conscient des choses du monde, Kendell Geers n’entend pas imposer ses vues personnelles mais placer le spectateur devant ses propres choix.
En 2013, une grande rétrospective, organisée par Okwui Enwezor, a eu lieu à la Haus der Kunst de Munich. Geers a participé à la Documenta 14 en 2017 et à la Documenta 11 en 2002 à Kassel, en Allemagne. Son travail a été présenté à la Biennale de Venise en 2019, 2007 et 1993. Le travail de Kendell Geers a été présenté à la Triennale de Setouchi en 2022, et aux Triennales de Bruges et de Courtrai en Belgique en 2021. En 2022, il a présenté une exposition personnelle à la Galerie Eric Mouchet à Paris. L’exposition couvre trente-quatre ans de réflexion artistique et permet de découvrir des œuvres fondatrices jamais dévoilées au public, des œuvres dont l’impact résonne avec gravité face aux enjeux sociaux contemporains.
L’œuvre de Kendell Geers fait partie de nombreuses collections muséales telles que BPS22, Charleroi (BE), Centre Pompidou, Paris (FR), Chicago Art Institute (USA), Cleveland Museum (USA), EMST, Athènes (GR), MACRO Museum, Rome (IT), Magasin III, Stockholm (SE), MAXXI Museum, Rome (IT), MuHKA, Anvers (BE), SDMA, San Diego (USA), S. M.A.C.K, Gand (BE), Wits Art Museum, Johannesburg (ZA). Egalement des fondations telles que A/Political, Londres (UK), Collection Lambert, Avignon (FR), David Roberts Foundation, Londres (UK), D. Daskalopoulos Collection, Athènes (GR), Gencor (Billiton), Johannesburg (ZA), Gervanne+Matthias Leridon Collection, Paris (FR), Isabel & Agustín Coppel Collection, Mexico (MX), Linda Pace Foundation, San Antonio (USA), Marc & Josee Gensollen collection, Marseille (FR), Mark Vanmoerkerke collection, Ostende (BE), Margulies Collection, Miami (USA), Olbricht Collection, Berlin (DE), P. O.C , Galila Barzilaï-Hollander, Bruxelles (BE), Sammlung Goetz, Munich (DE), Sindika Dokolo Foundation, Luanda (AO), Vanhaerents Art Collection, Bruxelles (BE), Wendy Fisher Foundation, Londres (UK).
PLUS D’INFORMATIONS :
// Biographie
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EXPOSITIONS & FOIRES :
// The Plague Is Me. Une vie de détournements (15/10-17/12/2022 | Galerie Eric Mouchet Paris)
// Art Basel Miami Beach (4-8/12/2024 | Miami FL, USA)
Artistes