Né en 1981 à Paris, Louis-Cyprien Rials a étudié le théâtre en France avant de découvrir la photographie au Japon, où il a vécu plusieurs années. En 2007, il entreprend un voyage sur les traces du peintre Hiroshige pour livrer une analyse comparative du paysage japonais dans le temps. Depuis son retour du Japon, en 2008, il vit entre Paris, Bruxelles et Berlin, tout en continuant ses voyages dans des pays non-reconnus internationalement ou dans des zones interdites au public qu’il voit comme des « parcs naturels involontaires ».
Parallèlement à son oeuvre photographique, il travaille sur le minéral et la relation que l’humain entretient avec les “pierres à images”, livrant dans de grands tirages photographiques des paysages tirés des pierres, que l’humanité se plait à associer à d’autres formes, par le phénomène de paréidolie.
Le travail sur le paysage, sa profondeur et l’interprétation que nous avons de ses représentations est une partie importante du travail de l’artiste, que ce soit dans des installations de projecteurs de diapositives générant des peintures-paysages, ou sa trilogie de vidéo sur le Désert et la violence, terminée en 2015 en Irak ou la vidéo Polygon tournée en 2016 au Kazakhstan.
En 2015, Louis-Cyprien Rials est nommé à la Bourse Révélations Emerige. En 2016, Marie Maertens lui consacre la rubrique « Introducing » dans Art Press (n°429, page 27) et il obtient le soutien du CNAP pour la réalisation de sa première exposition personnelle. En 2017, il est lauréat du Prix SAM. De Novembre 2017 à mars 2018, il part à Belgrade chez Hestia Art Residency and Exhibitions Bureau. Cette résidence de plusieurs mois lui permet de réalisée « Parietal », tournée à Pristina au Kosovo, et de produire une exposition personnelle à Belgrade, sous le commissariat de Gaël Charbau.
De Juillet 2018 à Janvier 2019, dans le cadre du Prix SAM et en vue de son exposition au Palais de Tokyo, Louis-Cyprien Rials habite quatre mois à Kampala, en Ouganda, avec les équipes de Ramon Film Productions, puis traverse l’Ethiopie, la Tanzanie, et la Somalie, afin de préparer une trilogie d’expositions dont les deux prochains chapitres se dérouleront à la Galerie Dohyang Lee et la Galerie Eric Mouchet.